Apprivoiser l’inconfort — Une prise de conscience a mené Marilyn à dédramatiser les conversations difficiles.

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"C’est bien plus qu’un apprentissage : c’est une expérience où ta perception change totalement par rapport à comment tu envisages ces conversations."

Industrie : Communications
Fonction : Stratège de contenu et réalisatrice

Voici ce que Marilyn avait à nous partager après sa participation au programme de coaching pour maîtriser les conversations difficiles.

Le principal défi que j’ai relevé

J’avais de grandes réticences et de grandes craintes à l’idée d’avoir des conversations inconfortables avec les gens. J’avais peur d’endommager la relation, ou que la personne ne soit pas d’accord et que ca dégénère en conflit.

Je savais que c’était un problème récurrent dans ma vie qui m’empêchait parfois d’avancer et d’avoir des relations productives avec les gens. Je vivais beaucoup d’insécurité par rapport à ça. J’avais tendance à m’imaginer tous les scénarios possibles de comment ça pourrait aller, de mal à pire jusqu’au cauchemardesque.

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Comment ma perspective a évolué

En premier lieu, j’ai eu une grosse prise de conscience qui m’a permis de dédramatiser ces conversations, qui ne sont « difficiles » que parce qu’on les considère comme tels! Je me fais vraiment moins de scénarios imaginés qu’avant (mais encore un peu).

J’ai eu un gros moment EURÊKA en apprenant qu’on ne pouvait gérer que notre 50 % de la conversation. Ça été l’occasion pour moi de lâcher prise et de me concentrer sur ce que je peux contrôler : l’intention que j’ai pour la discussion, et le pouvoir qui agit quand je nomme cette intention. Les gens savent immédiatement que je ne suis pas là pour les attaquer ou les blâmer, mais que je cherche plutôt à créer de l’alignement.

Je suis sur une lancée pour m’éloigner du statu quo précédent. Je veux prendre le temps d’apprendre et de me pratiquer, même après la fin du programme, puisque c’est en le faisant que je vais progressivement continuer à m’améliorer.

Ce que j’ai appris

Je suis plus attentive dans les conversations. Même avec mon conjoint, ça rend les discussions beaucoup plus faciles quand on est capable de rester aligné avec notre intention, et de pouvoir repérer et s’ajuster avant que ça dérape! Nommer l’intention est une manière très simple de désamorcer les tensions, on dirait que ça calme le jeu tout de suite.

Je fais aussi beaucoup plus de méta-communication – c’est-à-dire parler à propos de la conversation avant et pendant qu’elle a lieu.

Le fait qu’on puisse transformer une conversation en une opportunité pour mieux comprendre l’autre, et non seulement essayer de faire passer nos points a été très révélateur.

Mon expérience pendant le programme

C’est un excellent crash course où tu vois toute la gamme d’intelligence émotionnelle requise pour véritablement mener une conversation. Mais c’est bien plus qu’un apprentissage : c’est une expérience où ta perception change totalement par rapport à comment tu envisages ces conversations et puis comment tu les mènes une fois que tu es dedans.

Le fait d’avoir d’autres participants de backgrounds et d’entreprises diverses était un atout majeur. Chacun avait sa situation particulière, mais à laquelle on pouvait s’identifier. Un gros merci à Steffan d’avoir su quand nous challenger pour qu’on aille plus loin, et nous encourager à nous livrer et nous faire réfléchir dans un espace sécuritaire.

Mes trois moments clés

Mes trois moments d’EURÊKA étaient les suivants :

  • Le pouvoir de l’intention : il faut avoir de la clarté vis-à-vis de nous-mêmes, de ce qu’on ressent et de nos besoins pour établir un rapport authentique avec les autres.
  • Accepter notre part de responsabilité : comprendre l’impact qu’on a, volontairement ou non, sur les gens et prendre l’entière responsabilité pour ce qui nous revient.
  • Apprendre à être présente et à remarquer : la chose la plus éclairante, mais la plus difficile à appliquer! Percevoir comment l’autre réagit, en même temps qu’on reste attentif à ce qui se passe à l’intérieur de nous… pas évident!